Jean Eugene Robert-Houdin
Jean-Eugène Robert-Houdin, né à Blois le 7 décembre 1805 et mort à Saint-Gervais-la-Forêt le 13 juin 1871, est le plus célèbre illusionniste français du XIXe siècle, surnommé le « rénovateur de la magie moderne ».
Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates.
Il découvre l'illusionnisme dans le recueil d'un bonimenteur dénonçant le charlatanisme, le docteur Carlosbach, la science de l'escamotage, ancêtre de la prestidigitation. Remarié après la mort de sa première femme, il entame sa carrière de prestidigitateur.
Un collectionneur, le comte de L'Escalopier, devenu son ami, lui avance la somme nécessaire pour ouvrir un théâtre de magie à Paris. Le 3 juillet 1845 a lieu la première séance publique des « Soirées fantastiques de Robert-Houdin ». Il y présente des automates magiques tels que L'Oranger merveilleux, et Le Pâtissier du Palais-Royal.
Il publie ses mémoires et révèle ses procédés. Il publie aussi des articles pour La Grande Encyclopédie Larousse. En 1843 après le décès de sa première femme, Cécile Églantine Houdin, il fait une demande de changement de nom pour s'appeler officiellement Jean Eugène Robert-Houdin.
Éprouvé par le décès de son fils le capitaine Eugène Robert-Houdin tué le 10 aout 1870 à la bataille de Reichoffen pendant la guerre de 1870, il s'éteint à Saint-Gervais-la-Forêt le 13 juin 1871. Il est enterré au cimetière de Blois, sous une tombe ne présentant a priori aucun escamotage magique.
Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates.
Il découvre l'illusionnisme dans le recueil d'un bonimenteur dénonçant le charlatanisme, le docteur Carlosbach, la science de l'escamotage, ancêtre de la prestidigitation. Remarié après la mort de sa première femme, il entame sa carrière de prestidigitateur.
Un collectionneur, le comte de L'Escalopier, devenu son ami, lui avance la somme nécessaire pour ouvrir un théâtre de magie à Paris. Le 3 juillet 1845 a lieu la première séance publique des « Soirées fantastiques de Robert-Houdin ». Il y présente des automates magiques tels que L'Oranger merveilleux, et Le Pâtissier du Palais-Royal.
Il publie ses mémoires et révèle ses procédés. Il publie aussi des articles pour La Grande Encyclopédie Larousse. En 1843 après le décès de sa première femme, Cécile Églantine Houdin, il fait une demande de changement de nom pour s'appeler officiellement Jean Eugène Robert-Houdin.
Éprouvé par le décès de son fils le capitaine Eugène Robert-Houdin tué le 10 aout 1870 à la bataille de Reichoffen pendant la guerre de 1870, il s'éteint à Saint-Gervais-la-Forêt le 13 juin 1871. Il est enterré au cimetière de Blois, sous une tombe ne présentant a priori aucun escamotage magique.
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